Après-midi au C. Cial {Julia}

Erick se réveilla après une longue nuit de sommeil à diz heures quarante-quatre exactement. Il ouvra les yeux et fixa le plafond; l'heure y était projetée par son radio-réveil. Il souffla, souleva la couverture qui se trouvait sur lui et se leva d'un bond de son lit double. Il cogna son pied contre une table de chevet et "cria" en silence. Erick prit son pied entre ses mains et serra pour atténuer le choc de la douleur. Mais il était si maladroit qu'il était habitué à ce genre de choses et se remit vite de ce petit accident. Mr Nohlan alluma la chaine-Hifi placée contre un mur et attrappa la télécommande pour lancer la musique. Il aimait avoir un bruit de fond, le matin. S'il n'avait pas les écouteurs de son iPod dans les oreilles, c'était la télévision qu'il entendait, ou un autre appareil qui emmet un son quelconque. Le grand brun marcha donc jusqu'à la salle de bains située tout près de sa chambre et prit une rapide douche froide. Il se prépara ensuite et rejoingit la salle à manger. Là, il avala d'un trait un verre rempli de jus d'orange posé sur la table principale de la pièce. Aujourd'hui, il avait rendez-vous avec Julia Richardson, sa petite amie. Il était impatient de la voir plus que d'habitude du fait qu'il venait de rentrer de vacances.
Après avoir trainé toute la matinée à la maison, Erick sortit enfin retrouver Julia au centre commerciel, juste devant l'entrée en fait. C'était un simple point de rencontre, ils n'avait pas prévu d'y passer leur journée. D'ailleurs, ils n'avait rien prévu d'autre. Ce n'était pas bien important, de toute manière. Le jeune homme prit un taxi pour se rendre au centre commercial. Il habitait assez loin pour avoir la paresse d'y aller en marchant. Il ne voulait pas être en retard, sous aucun prétexte. Sur la route, il regardait les rues de New York à travers la vitre. Ils observaient les gens; certains couraient, probablement stressés de ne pas être à l'heure au travail. D'autres se baladaient seuls ou avec les amis. Tandis que des gens riaient, des personnes paraissaient si triste et leur monde paraissait si gris. Il y avait des enfants aussi, qui jouaient dans des squares. Ils se poussaient dans le bas à sable; mesquins dès leur plus jeune âge ceux-là. Erick esquissa un sourire en coin en voyant tout ce petit monde autour de lui. Il arriva à destination sans s'en rendre compte. Pour une fois, le trajet lui avait paru bref. Il régla le coût du transport et descendit de la voiture. Rick ne fit que quelques pas pour arriver là où il devait retrouver Julia. Pour l'instant, il n'y avait personne. Il attendit simplement en jetant régulièrement un coup d'oeil à gauche, à droite. Cela restait tout de même compliqué de reconnaitre une personne parmi la foule new yorkaise...

[Faut croire que j'étais inspirée =P]

5h30

Julia se réveilla en sursaut, couverte de sueur. Depuis plus d’une semaine, elle faisait le même rêve.

Le rêve

Julia, Satine, Valentine et leur père monte dans l’avion encore vide. Comme ils font parties de la première classe, ils montent avant tout le monde. Julia s’assoie à coté de son père, du coté du hublot tandis que Satine et Valentine s’assoient ensemble, dans les deux sièges en avant de celui de leur sœur. Ils retournaient finalement à New York pour la rentrer scolaire, après avoir passé des vacances dans un pays quelconque. Déjà, Valentine avait les écouteurs dans les oreilles et fredonnaient un air qui était difficile à identifier. Satine quand a elle, jouait avec les chaines de la télévision incrustée dans le siège en avant d’elle.

Finalement, lorsque les personnes de premières classes furent tous assises et qu’on leur eut offris un verre, on commença à entendre les personnes des différentes autres sections monté à bord de l’appareil. Lorsque tout le monde fut confortablement installé, les voyants qui indiquaient que les passagers devaient s’attacher s’alluma. Le pilote prit ensuite la parole, souhaitant la bienvenue aux passagers, leur indiquant l’heure qu’il était et l’heure à laquelle ils devraient se poser sur la piste de New York. Il demanda ensuite à tous les personnes à bord de fermé tout appareils électroniques pour le décollage de l’appareil.

Juste avant de fermé son téléphone cellulaire, Julia regarda qu’elle n’avait pas reçu de messages textes. Bien sur, elle était vide, elle avait même dit à Erick qu’il ne pourrait pas la rejoindre durant les prochains jours, mais quand même, elle aurait bien aimé qu’il essaie quand même. Finalement elle ferma le petit appareil et boucla sa ceinture. Le décollage se fit tout en douceur, mais alors qu’il prenait de l’altitude, les moteurs se mettaient à émettent un bruit sourd et l’avion tanguait dangereusement. Puis, l’avion se mettait à piquer du nez vers le sol…

FIN DU RÊVE

À chaque fois, elle se réveillait à ce moment précis de son rêve, ne sachant jamais si elle survivait, ce qu’elle doutait fortement. Regardant l’heure, elle se retourna et tenta de se rendormir, mais en vain. À 6 heures, en ayant assez de se tourner et retourner dans son lit à la recherche du sommeil qui l’avait définitivement quitter, elle se leva et se dirigea sur la pointe des pieds vers la salle de bain. Là, elle se débarrassa de son pyjama qui lui collait à la peau et mit la douche en marche. Elle prit une longue et chaude douche, avant de sortir de la salle de bain, emmitouflée dans une serviette blanche. En retournant dans sa chambre, elle jeta un coup d’œil dans les chambres de ses sœurs, pour voir si une des deux étaient réveillées. Comme à l’habitude, elle était encore la première debout, mais elle ne s’en plaignait pas. Elle aimait bien ces petits moments de solitude ou toute la maison était silencieuse.

Elle alluma la télévision, pour voir le temps qu’il faisait et ainsi déterminée qu’est-ce qu’elle pourrait bien mettre. Comme l’animatrice annonçait un ciel couvert avec risque de neige, elle opta pour un chandail noir à manche longue avec une encolure en V et un jean. Elle laissa ses cheveux lousses, les trouvant plutôt beau. N’ayant plus rien à faire, elle tourna en rond pendant plusieurs minutes dans sa chambre. Finalement, elle prit un livre au hasard dans sa bibliothèque, s’installa sur son lit et commença à le lire. Il n’était certes, pas très bon, mais au moins, cela faisait passer le temps qu’il restait avant qu’elle aille retrouver Erick. Elle ne tenait plus en place depuis quelques jours et aurait été tout de suite à leur lui de rencontre, mais elle savait qu’il était encore bien trop tôt.

Elle délaissa le livre au bout d’une cinquantaine de minute, pour allumer son ordi. Elle lu les quelques messages qu’elle venait de recevoir. Elle supprima toute les chaines de lettres, trouvant que ceux qui prenait la peine de les renvoyé n’avaient vraiment rien de mieux à faire de leur journée.

Finalement, elle descendit dans la cuisine et se fit un petit déjeuné.
À 11 heures, n’en pouvant plus, elle mit son manteau noir et ses bottes, prit son sac et sorti dehors. Il ne faisait pas si froid et elle irait à pied au centre commercial, qui n’était pas très loin. Même si elle arrivait en avance, au moins, elle ne serait plus chez elle à regarder les minutes passer comme des heures. Finalement, se rendre au lieu de rendez-vous lui prit plus de temps que prévu, car il lui avait fallu plusieurs minutes pour traverser certaines rues de New York assez empruntée à cette heure de la journée. Lorsqu’elle vit la porte d’entrée du centre d’achat, elle se mit sur la pointe des pieds dans l’espoir d’entrevoir celui qu’elle aimait. Hors il y avait tellement de personnes qu’il était difficile d’en différencier une d’une autre. Elle pressa donc le pas vers la porte.

[Je vois ça =P]

Erick continuait de chercher du regard Julia. La tâche était difficile à cause des nombreuses personnes présentes, mais il fallait bien bouger. Il fit donc plusieurs pas en avant et retroussa la manche gauche de son polo pour lire l'heure sur sa montre. Il n'était pas arrivé en avance. Il arqua un sourcil et bougea ses yeux de gauche à droite. Cela lui rappelait une scène qu'il avait vu dans un film, il y a quatre mois de ça. Le personnage principal, incarné par un acteur alors inconnu du grand public, avait fixé un rendez-vous avec un espion pour que ce dernier lui apporte des informations concernant une affaire -le scénario tournait auout de l'élucidation de cette enquête. Le héros s'inquiétait d'un piège de la part de l'autre homme et scrutait les alentours en veillant à ne pas paraître effrayé. Ils eurent finalement un tête-à-tête et firent un arrangement. C'était une histoire complexe et l'intrigue est difficile à expliquer, ce pourquoi je ne vous raconterai pas la fin de l'histoire. Passons. Le jeune homme leva les yeux et regarda le ciel; le temps ne s'annonçait pas ensoleillé, loin de là. Il ne serait pas étonné s'il pleuvait ou neigeait. De toute manière, même s'il neigeait, ça ne tient jamais à New York. Les flocons sont minuscules et elle fond dès qu'elle touche le sol. Pourtant, Erick aurait tellement aimé que rien qu'une seule fois dans cette ville une épaisse couche neigeuse se forme. Particulièrement pendant la fête de Noël. Quoi de mieux que de célébrer ce jour en observant la "mousse" blanche se poser sur les sapins, les arbres, les voitures garés à l'éxtérieur et se refugier près de sa cheminée, en appréciant la journée avec ses proches. Malheuresement, il est quasi-impossible de vivre une telle journée dans des grandes villes. Elles sont souvent polluées et ne permettent pas aux flocons de former une masse blanche. C'était dommage, de ne pas pouvoir apprécier un pareil moment quand on n'était pas parti à la montagne, en hiver.
Après un petit moment, Erick aperçut Julia, son regard ayant été frappé tout d'abord par sa chevelure longue et blonde qui la distinguait des autres. Il leva le bras pour attirer son attention vers lui et sourit. Puis il pressa le pas en sa direction, se frayant un chemin parmi les passants. Enfin arrivé près d'elle, il s'approcha encore posa sa main sur l'épaule de Julia, qui était tournée. Elle fit un demi-tour et reconnut Erick. Mr Nohlan avait encore ce sourire ancré sur son visage. Il était très content de la revoir, enfin, après ces jours consécutifs passés sans elle. Il n'avais pas pu l'appelé car son portable avait fait de siennes et la communication était rompue tout le long du voyage. Mais ce qui comptait c'était qu'il était de nouveau là, avec celle qu'il aimait. Elle lui avait beaucoup manqué durant sa semaine d'absence; encore heureux.

C’était toujours comme ça à New York, et elle avait encore de la misère à concevoir qu’autant de monde puisse vivre sur un aussi petit territoire. Lé génie humain peut parfois paraitre fou, car il y a 100 ans, si nous avions dit à nos ancêtres que certaines personnes allaient vivre avec une maison par-dessus et en dessous de lui, dans ce qu’on appelle bloc appartement, ils auraient tout simplement rit de nous en nous disant que personne ne voudrait vivre dans ce genre de maison. Et pourtant, maintenant, à New York, il était plus commun d’avoir un appartement qu’une maison.
Pour en revenir à Julia, elle essayait tant bien que mal de se frayer un chemin à travers la foule grouillante. Sans le vouloir, elle entra dans une femme habillée un tailleur gris et plutôt morne, mais qui devait surement ressembler à ce que toute les autres personnes travaillant avec cette femme portait. La jeune femme, qui semblait débordée, ne se retourna même pas pour s’excuser, et Julia en fit de même. Au début, quand elle était plus petite, elle s’excusait toujours dès qu’elle frôlait quelqu’un, mais avec le temps, elle avait comprit qu’;a New York, personne ne se retournait jamais pour s’excuser. Tout le monde passait son chemin, comme si personne n’était jamais entré dans leur petite bull de confort.

Elle se retourna, pour être sure de ne pas être passé à coté d’Érick sans le voir et elle senti une main se poser sur son épaule. Elle sursauta puis pria pour que ne se soit pas un de ses gros messieurs avec un sourire pervers en coin. Elle se retourna, prête à donner une gifle au gros monsieur, si c’était lui, lorsqu’elle s’aperçu que c’était Érick. Son Érick, qui lui souriait. Seulement en le voyant, un grand sourire illumina son visage.

- Érick !

Elle lui sauta au cou, plongeant son visage dans son cou et prenant une grande respiration. Son odeur lui avait tellement manqué, car elle avait beau lui avoir piqué une de ses chemises, sans lui dire, à force de s’endormir dessus et de l’avoir porté, elle ne s’entait plus grand chose…

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